Les numérotations utilisées en généalogie

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La numérotation Sosa-Stradonitz

La numérotation Sosa-Stradonitz est utilisée en généalogie ascendante. La numérotation d'Aboville et la numérotation lettrée dite Pelissier servent en généalogie descendante.

Cette méthode de numérotation des ancêtres, définie par Jérôme de Sosa puis reprise par Stephan Kekule von Stradonitz au XIXème siècle, permet de repérer, par le numéro qui lui est attribué, le sexe et la position d'un individu dans l'ascendance en ligne directe (elle ne concerne pas les collatéraux).

Voici les trois règles de base de la numérotation Sosa-Stradonitz :

L'individu dont on étudie l'ascendance porte le numéro 1 (sans distinction de sexe).
Son père porte le numéro 2, sa mère le numéro 3 (le nunéro 2 +1).
Côté paternel, son grand-père porte le numéro 4, sa paternelle le numéro 5.
Côté maternel, son grand-père porte le numéro 6 (le double du nunéro 3), sa grand-mère le numéro 7, etc.

Chaque ancêtre est repérable grâce à son numéro : le numéro 598 est un homme.
Il est l'époux du numéro 599 (numéro 598 plus 1).
Il est le père du numéro 299 (numéro 598 divisé par 2).
Le numéro 299 est une femme (numéro impair), elle est la mère du numéro 149 (soit 299 moins 1 divisé par 2), etc.

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L'implexe

Une même personne peut apparaître à plusieurs reprises dans uneascendance, et figurer dans plusieurs branches d'un arbre généalogique.

Ce phénomène est dû à des mariages consanguins.

Imaginons que Jacques Duchemin épouse Marianne Devaux.
Or le père de Jacques (Jean Duchemin) est le frère du grand-père maternel de Marianne (Baptiste Duchemin).

Jacques et Marianne ont donc des ancêtres communs. Ces ancêtres vont apparaître dans deux branches différentes de l'arbre généalogique de leur enfant, Louis.

Le rapport entre le nombre d'ancêtres qu'ils auraient dû totaliser et le nombre d'ancêtres qu'ils ont réellement (plus restreint) est appelé implexe.

Un même individu peut porter plusieurs numéros Sosa-Stradonitz.

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La numérotation d'Aboville

Alors que la numératation Sosa-Stradonitz est utilisée en généalogie ascendante, la numérotation d'Aboville sert en généalogie descendante (une autre manière de procéder est la numérotation lettrée dite Pelissier).

La numérotation d'Aboville est un système utilisé pour traiter tous les individus figurant dans une généalogie descendante.

On peut indiquer le numéro Sosa-Stradonitz du personnage dont on veut établir la descendance (par exemple, le numéro 36). Chacun de ses enfants portera ensuite le numéro de son père ou de sa mère suivi du numéro de son ordre de naissance: l'aîné le numéro 36/1, la cadette le numéro 36/2, le benjamin le numéro 36/3, etc... On procédera par addition du numéro d'ordre de naissance pour chaque génération.

Dans cet exemple, les deux enfants de l'aîné porteront les numéros 36/1-1 et 36/1-2, les quatre enfants de la fille cadette, les numéros 36/2-1, 36/2-2, 36/2-3 et 36/2-4. L'enfant unique du benjamin, le numéro 36/3-1.

En outre, une lettre permet de différencier les différents lits. L'enfant du premier époux de la cadette portera le numéro 36/2-1a, ceux du deuxième époux porteront les numéros 36/2-2b, 36/2-3b et 36/2-4b.

On pourra ainsi repérer le nombre de générations séparant un individu de son ancêtre et par quelle branche de la famille il en est issu.

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La numérotation lettrée dite Pelissier

Alors que la numératation Sosa-Stradonitz est utilisée en généalogie ascendante, une alternative à la numérotation d'Aboville en généalogie descendante est est la numérotation lettrée dite Pelissier.

Cette numérotation, mise au point par Jean-Pierre Pelissier, fonctionne selon le même principe que la numérotation d'Aboville, mais en utilisant des lettres au lieu de chiffres. On distingue des lettres en majuscule pour les hommes et en minuscule pour les femmes.

Pour reprendre l'exemple donné ci-dessus pour la numéroration d'Aboville :

Le fils aîné du personnage dont on veut établir la descendance est le A, la cadette est le b, le benjamin le C. Les deux enfants de l'aîné sont le Aa et le AB (une fille et un garçon). Les quatre enfants de la fille cadette sont le bA, bB, bc, bd (deux garçons puis deux filles). L'enfant unique du benjamin est le CA.

Ici aussi, comme dans la numérotation d'Aboville, il est possible de distinguer les différents mariages et les enfants qui en sont nés.

L'enfant du premier époux de la cadette sera le b1A, ceux nés du deuxième époux sont le b2B, le b2c et le b2d. Un enfant naturel sera indiqué par le chiffre 0.

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